La contribution de la littérature algérienne en langue française à faire connaître la révolution de libération



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 Les participants au séminaire littéraire national intitulé : «Les écrivains de l'émigration», dernièrement à Oum El Bouaghi, ont souligné «le rôle et la contribution de la littérature algérienne en langue française à faire connaître la Révolution de libération.» Dans son intervention au cours de la rencontre de deux jours, tenue à la maison de la culture Nouar-Boubaker, Youcef Nadjaoum, enseignant à l'Université d'Oum El Bouaghi, a mis l'accent sur les raisons de l'existence de ce genre de littérature algérienne en langue française et sa contribution «efficiente» à faire connaître la cause algérienne et les massacres vécus par le peuple algérien pendant la révolution libératrice.
Dans ce contexte, le conférencier a souligné que «le colonialisme français a œuvré à effacer la culture et l'identité algériennes en matière de coutumes, d'histoire et de langue, en plus à imposer l'enseignement de la langue française aux Algériens au sein même de notre pays».
L'universitaire a ajouté, par ailleurs, que les écrivains algériens en langue française, parmi lesquels Mohammed Dib, Mouloud Feraoun, Assia Djebar, Kateb Yacine et Mouloud Mammeri, avaient pris la responsabilité d'exprimer, de diverses manières, les tourments du peuple algérien face à l'oppression des colons, et ce, malgré les entraves rencontrées pour éditer leurs ouvrages.
M. Nedjaoum a relevé, en outre, que les écrivains algériens qui écrivaient en langue française ont recouru à cette langue pour décrire la révolution de libération à ceux qui la maîtrisent parmi les enfants de l'Algérie et autres, en plus d'user de cette langue dans la littérature pour «cibler le colonisateur et faire connaître la cause algérienne aux Français eux-mêmes».
De son côté, Smaïl Harat, enseignant également à l'Université d’Oum El Bouaghi, a donné une conférence intitulée : «Les dualités antagonistes dans la littérature de l'immigration», dans laquelle il a analysé les écrits des écrivains de l'étranger et ce qu'ils renferment comme dualités telles que l'ego et l'alter ego, la culture et la contreculture, ainsi que le sacré et le profane notamment.
La clôture du séminaire a été marquée par une lecture de poèmes de plusieurs poètes, à l'instar de Rym Bousbaâ de Constantine, Bachir Leghrib d'El Oued et Keltoum Kharkhachi de Biskra.
Cette rencontre littéraire nationale, coïncidant avec la célébration du 59e anniversaire de la Journée nationale de l'émigration (17 octobre 1961), initiée par la Maison de la culture d'Oum El Bouaghi, en coordination avec la Maison algérienne de la poésie (bureau d'Oum El Bouaghi), a regroupé des universitaires, des poètes et des écrivains venus de sept wilayas du pays.


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