Les guerres et paix entre les pays arabes et Israël



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Les relations entre les pays arabes et Israël sont marquées par des guerres. Mais avec les années qui passent, des pays ont signé des accords de paix avec l’Etat hébreu.

Le 29 novembre 1947, l’Organisation des Nations unies (ONU) vote le partage de la Palestine en deux Etats, un juif et un arabe. Jérusalem est placé sous contrôle international. Plan accepté par les dirigeants israéliens, mais rejeté par les leaders arabes.

Le 14 mai 1948, est proclamée la création de l’Etat d’Israël aussitôt après la fin du mandat britannique sur la Palestine. Le premier conflit israélo-arabe éclate le lendemain. Jusqu’au cessez-le-feu en janvier 1949, plus de 760 000 Palestiniens sont poussés à l’exode.

Cet exil forcé est baptisé «Nakba» (catastrophe en arabe) par les Palestiniens. Près de 400 villages sont rasés. La Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, revient à la Jordanie et la bande de Ghaza à l’Egypte. Le 29 octobre 1956, trois mois après la nationalisation du canal de Suez par l’Egypte, Israël lance ses forces à l’assaut du Sinaï et parvient audit canal. Sous la pression de l’ONU, des Etats-Unis et de l’Union soviétique, Israël se retire.

Les trois «non» effrités

Le 5 juin 1967, Israël déclenche la guerre contre l’Egypte, la Syrie et la Jordanie, s’emparant en six jours de Jérusalem-Est, de la Cisjordanie, de la bande de Ghaza, du plateau syrien du Golan et de la péninsule égyptienne du Sinaï. La colonisation commence peu après la guerre dans les territoires occupés. Elle n’a jamais cessé depuis. Le 1er septembre 1967, à Khartoum, la Ligue arabe proclame ses trois «non» à Israël : «Non à la paix, non à la reconnaissance, non à la négociation.»

Le 6 octobre 1973, l’Egypte et la Syrie attaquent Israël dans le Sinaï et sur le Golan. En novembre 1977, le président égyptien Anouar Al Sadate est le premier chef d’Etat arabe à se rendre en Israël depuis sa fondation. Ce voyage historique ouvre la voie aux Accords de Camp David en septembre 1978, qui aboutissent le 26 mars 1979 à la signature, sous l’égide des Etats-Unis, du traité de paix israélo-égyptien, le premier jamais conclu entre Israël et l’un de ses voisins. Grâce à cet accord de paix en 1979 avec Israël, l’Egypte récupérera la totalité du Sinaï.

Le 1er mars 1980, une résolution du Conseil de sécurité recommande à Israël de «démanteler les colonies existantes» et de cesser «la construction et la planification d’implantations dans les Territoires occupés en 1967, dont Jérusalem-Est». En juin 1982, les troupes israéliennes envahissent le Liban et assiègent Beyrouth. L’Organisation de libération de la Palestine (OLP), créée en 1964, doit quitter le Liban.

En septembre, des massacres sont perpétrés dans les camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila à Beyrouth, par des miliciens chrétiens libanais qui ont été acheminés par l’armée israélienne, déployée tout autour. Le 13 septembre 1993, après six mois de négociations secrètes à Oslo, Israël et l’OLP se reconnaissent mutuellement et signent à Washington une «Déclaration de principe» sur une autonomie palestinienne transitoire de cinq ans.

Celle-ci débute le 4 mai 1994 avec un accord au Caire prévoyant qu’Israël évacue 70% de la bande de Ghaza et la Cisjordanie. En juillet, le chef de l’OLP, Yasser Arafat, retourne dans les Territoires palestiniens, après 27 ans d’exil. Il y établit l’Autorité palestinienne.

En décembre 1987, les Palestiniens en Cisjordanie et à Ghaza déclenchent la «guerre des pierres», première Intifadha contre l’occupation israélienne. En septembre 2000, une visite controversée du chef de la droite israélienne, Ariel Sharon, sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est entraîne le début de la deuxième Intifadha, après celle qui a embrasé les villes palestiniennes de 1987 à 1993. L’armée israélienne réoccupe les principales villes autonomes de Cisjordanie, puis lance en mars 2002 sa plus vaste offensive en Cisjordanie depuis 1967.

En octobre 1994, les Premiers ministres israélien, Yitzhak Rabin, et jordanien, Abdel Salam Majali, signent un traité de paix en présence du président américain Bill Clinton. L’accord garantit à Israël la sécurité sur sa frontière avec le royaume hachémite et jette les bases d’une coopération économique. Il reconnaît également «le rôle historique» de la Jordanie dans la gestion des Lieux saints musulmans de Jérusalem.

En février 2005, Israël achève l’évacuation des territoires jordaniens qu’il occupait, certains depuis 1948. En avril 2000, le roi Abdallah II effectue sa première visite officielle en Israël. En septembre 2014, les exploitants du champ de gaz naturel israélien Leviatan signent un protocole d’accord avec la Jordanie, qui ferait d’Israël le principal fournisseur du royaume hachémite pour les 15 prochaines années.

Le 12 mars 2002, le Conseil de sécurité fait figurer pour la première fois dans une résolution (1397) la mention d’Etat palestinien. En novembre 2003, il avalise la «feuille de route» du Quartette (Etats-Unis, Russie, ONU, Union européenne) visant à aboutir à une solution en établissant deux Etats. En janvier 2005, Mahmoud Abbas prend la tête de l’Autorité palestinienne après le décès de Arafat.

En septembre 2005, l’armée israélienne retire son dernier soldat de la bande de Ghaza dans le cadre d’un plan de désengagement unilatéral. En novembre de la même année, Yitzhak Rabin est assassiné par un extrémiste juif opposé au processus de paix. En juin 2007, le mouvement islamiste Hamas, vainqueur des élections palestiniennes en 2006, prend le contrôle de la bande de Ghaza à l’issue de combats avec le Fatah de Mahmoud Abbas. Celui-ci ne contrôle plus qu’une partie de la Cisjordanie. Le 8 juillet 2014, Israël lance une nouvelle opération contre Ghaza pour faire cesser les tirs de roquettes et détruire des tunnels creusés depuis l’enclave palestinienne.

Le 6 décembre 2017, le président américain Donald Trump reconnaît Jérusalem comme capitale d’Israël, déclenchant la colère des Palestiniens et la réprobation de la communauté internationale. Le 14 mai 2018, les Etats-Unis transfèrent leur ambassade à Jérusalem. En mars 2019, le président américain signe le décret reconnaissant la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan. Le 28 janvier 2020, il dévoile un plan controversé prévoyant notamment l’annexion par Israël de pans de la Cisjordanie occupée.

Le 15 septembre dernier, sous le parrainage américain, les Emirats arabes unis et Bahreïn, d’une part, et Israël, de l’autre, signent à Washington «les accords d’Abraham» consacrant la normalisation des relations entre les deux monarchies arabes du Golfe et l’Etat hébreu.


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