STRESS HYDRIQUE

Le barrage de Gargar au secours de Mostaganem



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 La wilaya de Mostaganem a connu récemment des perturbations en matière  d'approvisionnement en eau potable. Devant cette situation, les autorités compétentes de la direction des ressources en eau ont sollicité leurs homologues des services de la gestion des eaux du barrage Gargar de la wilaya de Relizane d’aider à alimenter les populations en eau de Mostaganem  selon le communiqué de la direction de wilaya des ressources en eau.  Sur ce chapitre,  le directeur des ressources en eau a indiqué que la wilaya dispose d’une usine de dessalement d'une capacité de 200 000 m3,  du barrage de Kramis avec une capacité de 45 millions de m3, alimentant de  25 000 m3/j  la daïra de Achaacha et 3 communes de la wilaya  de Relizane. Quant au  système Mao, il alimente  deux barrages, dont l’un pour le stockage  et l’autre pour le transfert de l’eau, totalisant une quantité d’eau de l’ordre   de 125 millions de m3, approvisionnant, les wilayas  d’Oran, Mascara et Relizane. Il a ajouté que la consommation habituelle de 305 000 m3, est réduite à 204 000 m3 environ, en raison de la suspension de la production du barrage de Kramis survenue le mois d’août dernier, ainsi que celle du système Mao, le mois d’octobre dernier et ce, en raison de l'absence de pluie. La station d'épuration d'eau de mer quant à elle, ne peut répondre à la demande croissante  des populations en plus du processus d'exploration soutenu pour réconforter une partie des puits,  obligeant les autorités compétentes à puiser de l’eau à partir du barrage Gargar pour répondre aux besoins des populations de la région ouest. Il est à noter que même  avec le système Mao doté d’une capacité d’eau de 18 millions m3 qui allège la charge à  la population, le programme de distribution reste très faible. Ce dernier a souligné que la partie  Est de la wilaya de Mostaganem est la plus touchée par la pénurie de cette matière vitale, en particulier la région de Achaacha, qui dépendait  du barrage de Kramis . Ce qui a nécessité de puiser à partir des stations de Sidi Ali,  13000 m3, et  Sidi Lakhdar, 7 000 m3/j pour la zone en question Le directeur de la DRE a souligné que la situation pourrait s’empirer en cas d'absence de pluie. Il a mis l'accent sur l'organisation des visites sur le terrain pour identifier les zones souffrantes du manque  d’eau potable et connaître l'état du réseau de distribution, en plus d'écouter les préoccupations des citoyens, de les sensibiliser à la rationalisation de la consommation de ce liquide précieux et à la lutte contre le gaspillage et la consommation excessive .          


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