Plus de 500 000 tonnes de granite et de marbre importées annuellement



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L’Algérie importe annuellement plus de 500 000 tonnes de granite et de marbre. «Nous recevons chaque jour des privés pour des investissements miniers.

Et nous les encourageons à se pencher sur les activités du marbre et du granite, parce que nous avons, en Algérie, plus de 20 mines de marbre qui ne sont pas exploitées, au moment où nous importons plus de 500 000 tonnes de marbre et de granite annuellement», a déclaré, hier, Mohamed Arkab, ministre des Mines, lors de sa visite à Constantine.

Concernant l’exploitation des gisements, M. Arkab annonce qu’un plan a déjà été préparé, aboutissant à la signature de 26 contrats. L’objet de ces conventions est de chercher de nouvelles substances minérales, élargir la base existante, et surtout envisager l’extension des filons pour augmenter la production.

Limite

Cette dernière, selon ses affirmations, est en limite avec le besoin national. «Nous devons multiplier la production et chercher d’autres produits minéraux. Nous avons lancé 26 projets au niveau de 17 wilayas, visant les matières premières rares», a-t-il dit. Evoquant le problème de l’exploration des mines d’or dans le Sud, le ministre affirme qu’il a été mis fin à une très grande partie de l’exploitation illégale menée même par des étrangers. «C’est pourquoi nous avons établi un plan pour plusieurs activités au profit des jeunes artisans.

Jusqu’à l’heure actuelle, nous avons circonscrit 178 zones pour l’exploration artisanale de l’or, avec la détermination de 178 microentreprises. Il ne reste que quelques retouches avec les walis de Tamanrasset et Illizi, avant que l’opération soit lancée dans quelques jours», a-t-il déclaré. Et de préciser que les cahiers des charges se focalisent surtout sur l’activité industrielle dans l’extraction de l’or. Car, ajoute M. Arkab, la majorité des stocks d’or se trouve à 400 mètres de profondeur, nécessitant de nouvelles technologies. Les deux wilayas de Tindouf et Adrar seront également concernées par cette action.

Dans le même sillage des gisements, le ministre annonce que les procédures et les phases qui jalonnent l’exploitation de la mine de Gara Djebilet ont été arrêtées. Un protocole d’accord sera signé avec un partenaire étranger en ce mois de janvier et l’activité débutera au cours de l’année 2021 pour la production du fer et de l’acier. «C’est un projet structurant et important. Le retard a eu lieu à cause de la quantité du phosphore sur place.

Les lieux contiennent 0,8% de phosphore, mais le problème a été réglé avec des laboratoires internationaux qui ont mené une déphosphoration de la mine. Après l’achèvement de toutes les procédures, nous passerons à l’exécution», a-t-il expliqué, en insistant sur l’importance du projet, vu que les besoins en matière de fer et d’acier du pays, d’ici 2025, atteindront 12 millions de tonnes.


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