Sortie de l’ouvrage collectif « J’ai rêvé de l’Algérie »

Vers une projection intime et réaliste



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La publication de cet ouvrage collectif J’ai rêvé de l’Algérie de 192 pages n’est autre que la résultante d’un projet initié et financé par la Fondation Friedrich Ebert Algérie.

Lors d’un point de presse, animé, lundi matin, au niveau de la librairie L’Arbre à dire, à Sidi Yahia à Alger, la responsable des éditions Barzakh Selma Hellal et la chargée des programmes Fondation Friedrich Ebert Algérie Amina Izarouken, sont revenus sur la genèse de ce projet d’écriture.

Ils indiquent que dans la continuité des ateliers d’écriture mis en place depuis 2005 et à défaut de ne pouvoir les organiser à cause de la Covid-19, la fondation Friedrich Ebert, en coopération avec les Éditions Barzakh, ont convié des personnes aux profils différents à répondre à une question des plus intéressantes et complexes à la fois : «De quelle Algérie rêvez-vous ?».

Ainsi, au final, quatorze contributrices et contributeurs, tous profils confondus, ont répondu à la commande. Parmi ces derniers, figures Chawki Amari, Wiame Awres, Salah Badis, Hajar Bali, Atiqa Belhacene, Khadidja Boussaid, Habiba Djahnine, Bouchra Fridi, Sarah Haidar, Arab Izar, Fériel Kessai, Zaki Kessai, Louisa Mankour, Larbi Mohamed Merhoum, Akçil Ticherfatine et Samir Toumi.

Une manière de revoir l’algérie

La chargée des programmes Fondation Friedrich Ebert Algérie Amina Izarouken estime dans son intervention que le thème proposé aux intéressés est une manière de revoir l’Algérie pour mieux la construire ensemble. «L’idée, dit-elle, était de sortir des sentiers battus.»

Prenant à son tour la parole, Selma Hellal est convaincue que ce projet est un événement à plus d’un titre pour les éditions Barzakh. «Quand nous avons été sollicité par Amina Izarouken en mai dernier, nous étions à bout de souffle de la tétanie de la Covid-19.

L’état des lieux était tragique.

Ce coup de fil réinjecte de l’espérance dans l’équipe de Barzakh. Nous sommes abandonnés à notre sort alors que le ministère de la Culture devrait s’occuper de nous», étaye-t-telle avec sincérité. «Notre rôle a été essentiel pour accompagner certains auteurs et autrices». L’éditrice Selma Hellal souligne que le principe était de prendre un panel de personnes très différentes les unes des autres mais qui avait toutes pour caractéristique d’être des citoyens algériens.

De contacter aussi bien des personnes militantes ou non, journalistes, écrivain(e)s, architectes, psychologues, étudiant(e)s, ayant un rapport amateur ou confirmé à l’écriture.

Une forme libre

Le principe était que la personne s’interroge sur son intimité et sa subjectivité pour rendre compte de son rêve. La forme était, pour ainsi dire, libre. Certains auteurs ont opté pour de la fiction, d’autres, pour du témoignage et quelques-uns pour l’analyse. C’est pourquoi le livre a pour titre principal J’ai rêvé de l’Algérie et pour sous titre Témoignages, fictions et récits.

L’ouvrage collectif s’ouvre sur un avant-propos, signée par Amina Izarouken, chargée des programmes Fondation Friedrich Ebert Algérie, suivi par deux compartiments relatifs aux fictions et aux témoignages-récits.

Toujours selon notre interlocutrice, ce qui est troublant, c’est la récurrence dans les textes et la prise de conscience politique, à l’image de l’écologie, l’égalité entre les femmes et les hommes, le statut de la femme, une société plus juste et plus démocratique ou encore l’union des Etats d’Afrique.

A titre d’exemple, l’architecte Larbi Mohamed Merhoum opte pour une fiction pour parler du quartier de Belouizdad à Alger comme une utopie architecturale.

L’ingénieur polytechnicien Samir Toumi va être lui aussi dans la fiction en proposant un récit d’anticipation où il va mettre en scène Alger dans cent ans.

Pour sa part, le journaliste et chroniquer d’El Watan, Chawki Amari, a opté pour l’analyse dans le métier de journaliste. Quant à la jeune journaliste et autrice Sarah Haider, elle s’est penchée sur la fiction sanglante féministe. Pour la psychologue Bouchra Fridi, elle a choisi de revenir sur sa trajectoire de vie.

Il est important de souligner que l’ouvrage J’ai rêvé de l’Algérie ne sera pas destiné à la vente. Tiré à 1000 exemplaire, il sera distribué gratuitement dans certaines librairies : L’Intellectuel (Tlemcen), Malek Alloula (Oran), L’Arbre à dires à Sidi Yahia (Alger), Arts et Lettres du val d’Hydra, Tiers Monde à (Alger), Générale à El Biar (Alger ), Signes-Telemly (Alger), Kalimat (Alger), Point Virgule (Alger), Cheikh (Tizi Ouzou), Gouraya Book Zone (Constantine), La Révolution (Annaba) et le siège de la fondation Friedrich Ebert (Alger).

En revanche, l’ouvrage collectif en question sera disponible sur le site de la fondation à partir d’aujourd’hui, 19 janvier 201. Il sera en accès libre et téléchargeable sur le site : https://algeria.fes.de/publications.

Il est à noter que cet ouvrage est en cours de traduction, pour une édition en arabe, dans les mêmes conditions. En outre, les concepteurs de cet ouvrage promettent que des rencontres publiques avec les auteurs et autrices seront organisées dès que la situation sanitaire le permettra.


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