Il a joué à la JSM Tiaret et au MC Oran

Mohamed Zaoui tire sa révérence



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On le savait malade et souffrant depuis que cette insuffisance rénale, qui lui a valu d’être amputé du pied, lui rendait la vie difficile.

Mais son départ aura été à l’égal du gros cri de douleur sur fond de larmes qu’il a laissé couler en marge d’une visite amicale que ses anciens amis et coéquipiers lui rendaient en compagnie de NacerBenchiha à son domicile, il y a quelques semaines.

En fait, dans un appartement loué après le sinistre qui a ravagé le 26 mai 2019 son logement situé au 5e étage de la célèbre bâtisse surnommée par les Tiarétis «le 9e». Une autre difficulté qui a éreinté le sympathique Mohamed qui dû compter sur les amis pour trouver un toit provisoire non sans appeler les autorités à le lui changer et le soustraire des peines que lui et sa famille enduraient.

C’était peine perdue car aucune décision n’est venue atténuer les appréhensions. Jeudi aux premières heures de la matinée, Mohamed rendra son dernier souffle sur son lit d’hôpital au service de néphrologie alors qu’il cédait au rituel de la machine qui lui transfusait son sang.

Le calvaire de Mohamed dure depuis une dizaine d’années et appréhendait les aléas liés à la transfusion en regagnant dès 7 heures du matin, au prix de gros efforts, la clinique située route Maarouf Ahmed. Son décès a vite fait le tour de la ville et surtout de la toile. Zaoui Mohamed, qui devait fêter le 24 février prochain son 61e anniversaire, s’en est allé le cœur gros comme ça et laisse derrière lui une femme éplorée et trois enfants.

Deux filles et un garçon. Né le 24 février 1959 à Tiaret, ce gaucher à la force de frappe terrible et magique intégra la JSMT dès son jeune âge, et à 17 ans il était parmi les séniors où évoluaient les Tahar, les Braik, alias les Banus, et Nouar Laaredj entre autres.

Après un court intermède au MCO, Mohamed revint diminué par une blessure et s’est reconverti au métier d’entraineur mais la vie devenait de plus en plus difficile. Les autorités de l’époque et à leur tête Mohamed Bousmaha lui organisèrent, lui et son compère Madjid Oulbachir un grand jubilé en 2013 où beaucoup de stars du foot national y assistèrent.

Ce fut une belle parenthèse mais depuis Mohamed sombre dans l’oubli en dépit de la présence d’amis qui volèrent à son secours. Il devait être inhumé avant-hier vendredi au cimetière de la ville. Qu’il repose en paix. El Watan s’associe à la douleur des siens pour implorer Dieu de bénir son âme.          


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