Bouira

Des salles de soins à l’abandon



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La couverture sanitaire est défaillante dans plusieurs localités de la wilaya de Bouira. Des structures de santé demeurent fermées, et ce, depuis plus de deux décennies.

Occupées dans le passé par des éléments de la garde communale dans le cadre de la lutte antiterroriste, les établissements en question sont presque en ruine.

Les exemples sont légion. Dans la commune de Guerrouma, sur les hauteurs de Lakhdaria, à l’ouest du chef-lieu de wilaya, des habitants ne cessent de réclamer une réelle prise en charge de la population locale en matière de santé. «La salle de soins du village Ouled Abdenour est à l’abandon depuis des années», ont déploré des citoyens appelant les pouvoirs publics à engager un projet destiné à la réhabilitation de ladite unité de soins.

Dans la wilaya de Bouira, le nombre de structures fermées pour cause de leur état de dégradation, de leur éloignement des agglomérations et du manque de personnel est important. Il s’agit entre autres des établissements implantés dans les communes d’Ouled Rached, Guerrouma, El Adjiba, Dechmia et Ridane.

Les responsables du secteur invoquent la non-réception des structures, leur occupation et surtout l’absence des moyens de transport pouvant faciliter la tâche au personnel affecté.

A ces défaillances dans la prise en charge de cette doléance exprimée depuis longtemps par des villageois souffrant cruellement du manque d’unités de soins, s’ajoute le retard mis dans la réalisation de nouveaux établissements de santé.

L’exemple du projet destiné à la réalisation d’un hôpital de 60 lits dans la commune de M’Chedallah à l’arrêt depuis plusieurs années illustre l’inertie des autorités en charge du secteur. 


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