Grève des 8 jours

la cohésion du peuple avec les dirigeants de la Révolution, un modèle de la lutte pacifique



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La grève des 8 jours (du 28 janvier au 04 février 1957), étape charnière dans l'Historie de la Révolution algérienne, a été une occasion pour mettre en relief la cohésion du peuple avec les dirigeants de la Révolution dans "un modèle pionnier de lutte pacifique", ont estimé mercredi à Alger des historiens et des chercheurs. Les intervenants lors du "Forum de la mémoire" co-organisé par l'Association Mechaal Ech-Chahid et le quotidien El-Moudjahid à l'occasion du 64è anniversaire de la grève des 8 jours ont affirmé que la discipline, l'engagement et la solidarité entre les différentes catégories du peuple lors de la période de grève ainsi que l'observation des consignes du Comité de coordination et d'exécution (CCE) du Front de libération nationale (FLN) ont constitué un modèle inédit et pionnier de la lutte pacifique dans le processus de la Révolution algérienne". Dans ce cadre, le Pr.Mohamed Lehcen Zeghidi a estimé que la grève des 8 jours avait constitué une étape importante dans le processus de "la Révolution populaire pacifique" qui veillait à persuader l'opinion publique internationale qu'il s'agissait d'une révolution de libération dans le cadre de la teneur de la Déclaration du 1er novembre. Evoquant l'écho polico-médiatique réalisé par cette grève qui coïncidait avec la tenue de la 11è session de l'Organisation des Nations unies (ONU), le Pr.Zeghidi estimé qu'elle était une occasion "pour affirmer le droit du peuple à l'obtention de sa liberté". L'observation par les Algériens aussi bien à intérieur qu'à l'extérieur du pays des consignes des dirigeants de la Révolution a permis réaliser l'éco médiatique international "escompté" qui venait renforcer la position de la délégation algérienne auprès de l'ONU en dépit de toutes les tentatives du colonisateur français de briser la grève avec toutes formes de violence. La position de la France, se refusant d'exprimer un quelconque regret ou de présenter des excuses à l'Algérie et son peuple, après les crimes commis à son encontre, notamment après la réception du rapport de l'historien Benjamin Stora est une autre forme "d'arrogance héritée de l'esprit colonial", a ajouté le même intervenant. Il incombe aux historiens et moudjahidine de consentir davantage d'efforts face à cette attitude "arrogante" adoptée par la France, à travers la tenue de conférences et de rencontres mettant à nu les génocides et massacres commis par la force coloniale contre le peuple algérien, a estimé M.Zeghidi. Pour sa part, le moudjahide Si Mohamed Ghafir qui avait vécu la grève des 8 jours en tant que membre de la Fédération du Front de libération nationale en France a rappelé que la grève se voulait une consécration effective des clauses du Congrès de la Soumam qui ont souligné l'importance de dynamiser le soutien populaire et de l'employer au service de la Révolution. M.Si Mohamed Ghafir a affirmé que la réussite de la Grève à l'époque avait reflété la force organisationnelle du commandement de la Révolution, notamment le CCE, ce qui avait amené l'Assemblée générale de l'Onu à introduire la cause algérienne dans le cadre du droit des peuples à l'autodétermination. (APS) Culture


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