Université de Ouargla

Les «mardis de l’intégration» proposent des mesures urgentes



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C’est autour du projet de Création de capacités institutionnelles d’intégration des réfugiés dans l’enseignement Ci-RES que l’université Kasdi Merbah a lancé un débat ouvert sur la société civile, lors d’une série de trois focus groupes rassemblant chaque mardi du mois de février, enseignants chercheurs, journalistes, élus, animateurs associatifs et représentants des différentes institutions étatiques concernées.

Ces réunions ont pour but de faire ressortir les propositions de la ville universitaire de Ouargla pour l’intégration des réfugiés, dans le cadre d’une coopération chapeautée par la commission européenne, Erasmus +/KA2, incluant cinq universités européennes (Italie, France et Espagne) et quatre universités algériennes dont le point focal est l’université de Sétif II.

En 2019, les universités algériennes ont enregistré en moyenne plus de 5000 étudiants réfugiés. Pour faire face à cette situation de crise, il est devenu urgent de prendre en charge cette catégorie vulnérable, qui présente une situation désavantageuse en raison de l’absence de réglementations nationales claires en faveur de leur intégration dans l’enseignement supérieur en Algérie.

C’est dans ce sens que la proposition de mesures, à la fois réglementaires et opérationnelles pour l’amélioration des services universitaires au niveau des universités partenaires ainsi qu’au niveau du ministère, vise à assurer un accompagnement au niveau éducatif, psychologique, social et professionnel.

Ce projet est considéré comme une expérience pilote qui propose d’une part le réaménagement de la structure organique et fonctionnelle des établissements de l’enseignement supérieur partenaires du projet, afin de répondre aux problèmes actuels d’intégration effective des réfugiés au sein des établissements de l’enseignement supérieur, et d’autre part l’élaboration de mécanismes normatifs et institutionnels favorisant l’intégration de cette catégorie dans l’enseignement supérieur.

Les objectifs spécifiques ambitionnent de renforcer les connaissances et les compétences du personnel académique et administratif pour une meilleure prise en charge des réfugiés à l’université, d’élaborer des mesures d’insertion concrètes des personnes réfugiées souhaitant intégrer le système de l’enseignement supérieur algérien, à travers une étude prospective des besoins et des difficultés des réfugiés sur tous les niveaux d’intégration.

Il est ainsi proposé la création d’un dispositif d’accueil comprenant un bureau centralisé au niveau des vice-rectorats chargés des relations extérieures ayant pour mission la prise en charge des réfugiés, mais aussi la mise en place de bureaux annexes au niveau de chaque faculté, rattachés au vice- doyen chargé des relations internationales de l’ensemble des universités partenaires, et un comité chargé de l’accompagnement académique et professionnel des réfugiés durant leur parcours de formation.

Aussi, il est question de créer et réglementer des mesures institutionnelles pour la valorisation des diplômes et des compétences des réfugiés, à travers la reconnaissance des crédits, le système d’équivalences des diplômes, et des compétences scientifiques de ces derniers.


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