Guerre de Libération nationale

le "génie et la sagesse" de Larbi Ben M’Hidi rappelés à Alger



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Le "génie et la sagesse" de l’une des figures emblématiques de la glorieuse Guerre de Libération nationale, Larbi Ben M’Hidi ont été rappelés, mercredi à Alger, par l’historien Mohamed Lahcen Zeghidi. "Larbi Ben M’Hidi avait une personnalité hors du commun, de celles qui ont été enfantées par le mouvement national et la Révolution de novembre 1954. Il était particulièrement connu pour son génie et sa sagesse", a déclaré l’historien, lors d’un hommage rendu par le "Forum de la Mémoire" du quotidien El-Moudjahid, à l’occasion du 64éme anniversaire de l’exécution de ce valeureux martyr. Son génie, a-t-il souligné, s’est notamment illustré à travers "sa planification stratégique" de la résistance armée des militants nationalistes face au colonialisme français dans la capitale, rappelant "sa conviction que seule une révolution populaire permettrait aux Algériens de recouvrer leurs souveraineté". Et de détailler l’héroïque parcours militant de celui qui fût l’un des six rédacteurs de la Déclaration du 1er Novembre 1954, aux côtés de Mohamed Boudiaf, Mostefa Ben Boulaid, Krim Belkacem, etc, et ce, depuis qu’il s’est enrôlé, dés son jeune âge, dans les rangs des Scouts musulmans, dont il deviendra le Commandant. Une responsabilité, poursuit l’intervenant, qu’il mettra au service de la cause nationale en mobilisant autour de celle-ci la jeunesse algérienne, par le biais notamment des activités théâtrales organisées par cette organisation, avant de revenir sur le contexte de la Seconde Guerre mondiale ayant grandement impacté le cours des événements en Algérie, en même temps que la vision militante des dirigeants de l’Armée de Libération nationale (ALN). "En août 1956, Larbi Ben M’Hidi a été l’un des architectes du Congrès de la Soummam, dont il présidera les travaux, ce qui était une reconnaissance de son génie et de sa sagesse", poursuit l’hôte du quotidien, avant de citer la notoire réflexion de ce dernier : "Mettez la Révolution dans la rue, le peuple s’en emparera". De même qu’il a rappelé la confession du militaire français Marcel Bigeard, ayant conduit la Bataille d’Alger, lorsqu’il dira de ce dirigeant de la Révolution algérienne qu’ "il ne vit que pour l’indépendance de son pays", avant de soutenir que son exécution avait été "expressément ordonnée, via un courrier secret, parvenu à l’administration coloniale en Algérie depuis Paris". Né en 1923 à Ain M’lila (Oum El Bouaghi), Larbi Ben M’Hidi a été membre de l’Organisation spéciale (OS), du Parti du Peuple algérien (PPA), puis du Mouvement du Triomphe des Libertés démocratiques (MTLD). Figurant parmi les fondateurs du Front de Libération nationale (FLN), il fut arrêté en février 1957 par l'armée française durant la bataille d’Alger, avant d’être exécuté sans bénéficier de jugement, dans la nuit du 3 au 4 mars de la même année.     Culture


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