Tizi Ouzou

Une rencontre du FFS perturbée par des militants contestataires



...

Le conseil fédéral du FFS élargi qui s’est tenue, jeudi, à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou a été perturbé par des militants qui voulaient manifester leur mécontentement contre la direction nationale du parti suite à la rencontre tenue avec le Président de la République Abdelmadjid Tebboune.

Ainsi, lors des interventions des membres de l’instance présidentielle et du premier secrétaire national du vieux parti de l’opposition, des voix commençaient à fuser dans la salle. «Le FFS est dans la rue et non dans les salons», criaient des militants qui voulaient carrément interrompre la rencontre. Dès lors, c’est le tumulte général dans la salle. Des contestataires ont envahi même la tribune essayant d’empêcher les membres de la direction du parti de prendre la parôle, notamment après l’intervention de Brahim Meziani, membre de l’instance présidentielle, qui a lancé aux contestataires : « Ce qui veulent la fronde, on les reconnait pas. On ne va jamais les reconnaître », a-t-il soutenu. Et pour apaiser les esprits, le coordinaeur de la CAF (Commission administrative fédérale de Tizi Ouzou), Arezki Boudjemaâ, a exhorté les militants à « privilégier l’apaisement et l’entente pour éviter la tension qui ne sert aucunement le FFS. Tout le monde a le droit à la parole. On est d’ailleurs là pour cette raison. Il faut seulement de la sérénité», a-t-il ajouté à l’endroit des militants qui voulaient en découdre avec les membres de la direction nationale. De son coté, Hakim Belacel, membre de l’instance présidentielle de la même formation politique, a déclaré : « On ne veut pas régler nos problème en dehors des structures du parti. Il faut un respect entre nous. On connait tous, le problème qui surgit ces jours-ci à propos du FFS. On sait tous que le FFS a été reçu par Tebboune mais notre parti n’est pas à vendre », a-t-il dit. Pour sa part, Youcef Aouchiche, premier secrétaire national du parti, a appelé à l’unification des rangs du plus ancien parti d’opposition. « Nous avons toujours appelé à l’unification et à la réunification des rangs du front des forces socialistes. C’est pour cette raison que nous sommes là aujourdhui. En tant que membre du conseil national, je joins ma parole à celle de ceux qui demandent la tenue, dans les plus brefs délais possibles, d’un congrès ordinaire pour sauver le FFS », a-t-il affirmé. Le conseil fédéral du FFS à Tizi Ouzou s’est tenu dans une ambiance de tension.


Lire la suite sur El Watan.