Wach djabek, ya Djaab ?

Ya PayPal ! Allah yerham babak, flexyli chouïa…

… démocratie !

Le plus inquiétant, au fond, ce n’est pas tant la violence des mots de Djaâboub à l’encontre de la France. Non ! Le plus dramatique, c’est que nous soyons là, ensuite, à tenter de décrypter l’à-propos de sa salve, de sa charge, à nous demander pourquoi ce moment précis, essayant de « lire » et de comprendre le timing. Djaâboub ? Djaâboub et le timing ? Autant comparer une Patek Philippe et une Swatch ! Il faut parfois ranger les outils d’analyse pointue et savante dans la boîte à outils et ne voir certains actes que pour ce qu’ils sont : un abysse de méconnaissance crasse des mécanismes diplomatiques. Un effroyable mélange des genres qui vous propulse un temps maudit hors de votre ministère, celui du Travail pour vous introduire en indu occupant, par une soupente ou une mansarde oubliée dans un autre ministère. M’enfin ! Cette République pour imparfaite qu’elle est reste tout de même dotée d’un porte-parole du gouvernement et surtout d’un ministre des Affaires étrangères, que je sache. Si une escalade contre Paris est décidée, il y a des voies internationalement convenues et usitées pour cette escalade. Des voix autorisées à dire du bien ou du mal à des moments choisis et surtout à des tribunes un peu moins improvisées qu’un Sénat ou un Parlement. Alors ? Wach djabek ya Djaab ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.