Front Polisario

Le makhzen a saboté tous les efforts de médiation des émissaires de l’ONU



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La représentation du Front Polisario aux Nations unies a réaffirmé vendredi que c’est le Maroc qui entrave la nomination d’un nouvel émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental, et qui a aussi rendu «impossibles» toutes les missions des anciens envoyés onusiens pour le territoire occupé en vue de «maintenir le statu quo» dans le dossier sahraoui. «Quatre envoyés personnels et 15 représentants spéciaux du secrétaire général des Nations unies ont jusqu’à présent été impliqués dans diverses étapes du processus de paix des Nations unies au Sahara occidental.

Cependant, le Maroc a réussi, en toute impunité, à transformer ces efforts de médiation en missions impossibles à travers sa procrastination et son obstructionnisme délibéré», a souligné le Front Polisario dans un communiqué publié à New York.

Le Front Polisario réagissait ainsi à de fausses informations colportées par certains médias citant l’agence de presse AFP, selon lesquelles, «c’est le Front Polisario qui conteste la candidature d’un Portugais proposée par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, pour le poste de nouvel émissaire pour le Sahara occidental».

Rétablissant les faits, le Front Polisario a tenu à préciser que «c’est le Maroc qui a saboté les efforts de médiation de l’ancien secrétaire d’Etat américain, James Baker, qui a été nommé premier envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental en mars 1997, conduisant à sa démission en juin 2004».

La même attitude a été adoptée par le Maroc envers l’ambassadeur américain Christopher Ross, qui a été nommé envoyé spécial pour le Sahara occidental en janvier 2009. Les autorités marocaines sont même allées jusqu’à déclarer Ross «persona non grata» en mai 2012, et l’ont empêché de mener à bien sa mission et de se rendre dans le territoire occupé. «Sous pression, Ross a finalement démissionné en avril 2017», a rappelé le Front Polisario.

De plus, l’ancien président allemand, Horst Köhler, nommé aussi en août 2017 comme émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental, six ans après l’échec des négociations directes entre les parties en conflit, a subi le même sort : le Maroc a transformé ses efforts «en une mission impossible», ce qui l’a amené à présenter sa démission en mai 2019, a-t-il ajouté.

Après avoir sabordé les efforts du président Köhler, dans le but de maintenir «le statu quo» au Sahara occidental, l’occupant marocain «a décidé de contrecarrer tous les efforts ultérieurs du secrétaire général de l’ONU pour nommer un nouvel émissaire au Sahara occidental», a relevé la représentation.

Le Maroc a «non seulement opposé son veto à plusieurs candidats au poste d’envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara occidental, mais a aussi tenté d’influencer le processus à travers un ensemble de conditions préalables qui excluent abusivement les candidats d’un groupe d’Etats membres de l’ONU (y compris les pays scandinaves, l’Australie, l’Allemagne, la Suisse, Pays-Bas, entre autres) de la liste des candidats potentiels à ce poste», a-t-elle encore souligné.


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