Infantino

Super Ligue no, Ligue africaine, si !



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L’épisode de la Superligue européenne des clubs (12) a démasqué le président de la FIFA, Gianni Infantino, qui use d’un discours ambivalent comme il change de chemise.

Après avoir observé un silence douteux, il s’est finalement rangé du côté de l’UEFA contre les «12 salopards», ainsi sont nommés les clubs qui ont porté le projet de la Superligue, pour adopter la même position (ferme) que l’UEFA contre le projet et ses initiateurs.

Son jeu était trouble dès le départ. En coulisses, il soutenait la naissance de la Superligue. Lui aussi a planifié et fait aboutir l’idée d’une Coupe du monde des clubs entre deux Coupes du monde pour renflouer les caisses de la FIFA.

Il a lâché les 12 clubs européens dès qu’il a senti que le vent a commencé à tourner grâce à la mobilisation des supporters de l’Europe entière contre le projet. Celui-ci a vécu. Pourquoi alors maintient-il et porte-t-il à bout-de-bras le même projet en Afrique, c’est-à-dire la création de la Ligue africaine, copie conforme de la Superligue européenne et avec les mêmes motivations pécuniaires ? C’est le genre de question qu’il n’aimerait entendre.

Ce qui ne peut ou ne doit pas se faire en Europe, peut-il l’être en Afrique ? En Afrique, il est permis de saboter les compétitions locales en contrepartie de quelques milliers de dollars ? Les Européens ont refusé l’instauration d’une compétition pour les riches. Gianni Infantino, opportuniste comme il l’est, a signé des deux mains dans les arrêts de jeu.

Mais en Afrique, il n’a pas voulu lâcher son projet qu’il concrétisera avec la complicité des dirigeants africains et la bénédiction des présidents de clubs cupides et avides de gains faciles.

Profitant de son passage à Lubumbashi (RD Congo) et la célébration du 80e anniversaire du Tout Puissant Mazembe, le 28 novembre 2019, il a déclaré : «Mon ambition est de porter le football africain au sommet du monde». Les observateurs n’ont pas manqué de faire savoir que «le projet proposé par le président de la FIFA se rapproche à s’y méprendre à la très controversée ‘‘Superligue’’ européenne». Gianni Infantino avait ajouté : «Il faut prendre les 20 meilleurs clubs d’Afrique et les faire jouer dans une Ligue africaine.

Une telle Ligue peut engendrer au moins 200 millions de revenus, ce qui la placerait dans le top 10 mondial, du jour au lendemain.» Une chimère, comme il a l’habitude de balancer à la face des Africains. Que restera-t-il des compétitions nationales si le projet voyait le jour ? Le président de la FIFA a un tiroir caisse à la place du cœur et des courants d’air dans sa cervelle. Aujourd’hui, l’actualité l’a confondu. Il a refusé la création d’une Superligue en Europe et en même temps il insiste pour la lancer en Afrique.

C’est un dirigeant sportif mû par sa soif de pouvoir qu’il ne peut asseoir qu’avec de l’argent. Les dirigeants africains ont tout intérêt à ne pas le suivre aveuglement dans ce qu’il projette de faire sur notre continent. Pour la Superligue européenne, il a dit non et pour sa petite sœur en Afrique c’est le contraire.


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