La série télévisée Achour El Acher III sur l’EPTV

une saison royalement d’enfer 



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La série télévisée Achour El Acher part III, est une saison d’enfer. Comme à l’accoutumé, le réalisateur Djaâfar Gacem, n’a pas dérogé à sa réputation qui n’est plus à présenter, en signant un feuilleton de haute facture. Et il n’y a pas photo.   

La série à succès Achour El Acher saison III, produite par Karavan Films, désormais diffusée sur la chaîne de télévision nationale, l’EPTV (ex-ENTV) succédant à celle privée Echourrouk TV et en passant, sans le grand comédien Salah Aougrout ayant quitté le navire, qui n’a pas sombré.

Au contraire, le réalisateur Djaâfar Gacem, l’a maintenu à flot, lui a insufflé un vent pas du tout de panique. Mais un vent de fraîcheur, de fronde, de renouveau esthétique. La force du cinéaste Djaâfar Gacem, c’es que cette série, Achour El Acher III, est conçue telle une œuvre, une création. Tel un film. Sérieusement scénarisé, conduit, tourné, ficelé et proposé. Car il va de la teneur et l’emballage de sa production et sa réalisation se voulant une performance filmique.

Et Achour El Acher III ne déçoit pas sur ce plan-là. Il fait rire et sourire, fendre la poire et décoincer les zygomatiques des téléspectateurs algériens et ne peut leur procurer que du bonheur. De la comédie, de la « drama » et de la dramaturgie, des répliques au cordeau faisant mouche. C’est gag sur gag et subtilement. Ni forçant sur le trait ni « téléphonant » ni flagrant. Entre allusion et clin d’œil, une complicité avec les téléspectateurs. D’ailleurs, chaque épisode de Achour El Acher III est précédé par ceci, un avertissement : « « le feuilleton Achour El Acher est une fiction. Toute ressemblance avec des personnages ayant réellement existé serait purement fortuite. ». Et puis, un casting dirigé avec brio mettant en vedette Hakim Zelloum, Sid Ahmed Agoumi, Yasmine Amari, Madani Naâmoun, Nadia Kounda, Souhila Maâlem, Ahmed Zitouni, Othmane Bendaoud, Blaha Benziane, Mohamed Mrad, Merouane Guerrouabi, Kaouther El Bardi, Haïfa Rahim…

Le trône, je des chaises musicales

Le premier épisode de Achour El Acher III portait sur la fameuse flèche décochée par un ingénu, un chasseur-campé par le troubadour populaire (chaâbi)Merouane Guerrouabi-ayant blessé et défiguré Moulay Achour El Acher. L’alibi de la flagrante absence de Salah Aougrout. Mais pas définitivement. Il subira une opération de chirurgie esthétique pratiquée par un médecin envoyé d’outre-mer par le Romain Dahmanus. Il sera toujours Achour El Acher avec de nouveaux traits. Cela est perçu comme une allusion ou une allégorie du pouvoir qui se régénère, ressuscite, renaît de ces cendres tel un sphinx. Le changement dans la continuité. Un pouvoir opérant sa mue. Un pouvoir avec un nouveau visage. Celui du comédien Hakim Zelloum intronisé royalement Achour El Acher en « Achourie ». Où la plèbe est appâtée par les promesses d’octroi de logements contre le don de sang de groupe AB négatif, rare, pour sauver la vie de leur roi Moulay Achour El Acher et subir son opération chirurgicale le liftant. Cela sonne comme une imposture, un hold-up politique pour ces sujets. Il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark comme dirait William Shakespeare( Hamlet).

Mais ses sujets l’adouberont, l’adopteront et le prendront en sympathie. Parce que c’est un « roi-lyre », lyrique, un roitelet, un humain, naïf, accumulant les « gaffes » stratégiques, en décalage avec la populace. Plus on avance dans Achour El Acher III, plus le réalisateur Djaâfar Gacem hissse la barre, très haut. Lors du 16e épisode, la série a négocié un grand tournant pour ne pas dire tournage. Et ce, en offrant plein la vue, le mariage incognito et secret de Achour El Acher et Manina campé brillamment par l’actrice marocaine Nadia Kounda crevant le petit écran, rayonnant de beauté et confirmant un réel talent.

Prétextant accomplir une omra, le pèlerinage à la Mecque, Achour El Acher- divorcé depuis de la reine Razan vivant sous le ciel romain de Dahmanus-, épris de sa servante Manina, se déplacera en Inde pour regagner son amour. Où il fera la noce en épousant cette énigmatique, peu loquace, parlant avec parcimonie, indienne au charme discret et gracieux. Et ce fut une belle carte postale filmique, chorégraphique et surtout technique envoyée par le réalisateur Djaâfar Gacem. Une belle séquence d’une grande crédibilté de Bollywood chamarrée, radieuse et exubérante.

La plèbe de la « Achourie » bénira ces justes noces entre leur roi, Achour El Acher, au sang bleu et une roturière, fille des Indes, bien que certains demeuraient circonspects car pour eux, c’est une « femme de ménage qui accède au trône ». Aussi, c’est un vaudeville ébouriffant qui s’ébranle. Un crêpage de chignon est en perspective entre la reine Manina et celle déchue, revenue défier et se venger de Achour El Acher son-ex, en se remariant avec un prétendant, un argentier égyptien.

Game of Thrones.

Du coup, ça fomente, ça trame, ça manipule à plein nez, ça espionne, ça ambitionne, ça convoitise, ça trahit et ça assassine un général, le juste et intègre Djawad, très aimé de la population. Son héros est lâchement tué. Lui qui invitait la princesse Abla dans un café maure parmi le peuple. Cela arrachera des larmes. Le ministre Kendil, incarné par le grand Sid Ahmed Agoumi, tapi dans l’ombre attend son heure. Il y eut cet échange éloquent entre Manina et Kendil lui rappelant que c’est lui son père qui l’a « placée » sur le trône. La réponse de Manina est cinglante : « n’oublie pas que je suis la reine d’Achourie, tu es un sujet, c’est moi qui dirige. ». En fait, Manina a pris le pouvoir. C’est Game of Thrones. Depuis la nuit des temps.

Dans Achour El Acher III, on évoque aussi la liberté de la presse avec l’impertinent Boufdiha, la langue de bois distillée par Blaha, les supputations parlementaires pour remanier le « système », le « fait du prince »-Lokman lui-même-, voler son propre peuple, ses sujets, sans scrupules, dévaliser « beit el mal » que le roi, Achour El Acher, confondra avec « beit el ma »(les toilettes)-gag garanti-, la mesure inepte de diminuer le budget de la culture, une urgence politique et étatique, Quand la fiction dépasse la réalité.

K.Smail

 

Blaha Benziane alias « Nouri » dans Achour El Acher III

« Djaâfar Gacem, le réalisateur de Achour El Acher, est un pilier de la culture et de l’Algérie. »

Contacté par téléphone, le comédien Blaha Benziane incarnant l’hilarant « Nouri » dans Achour El Acher III, souffrant d’une maladie cardiaque très délicate, a rassuré dignement ses admirateurs quant à son état de sa santé.

Entretien réalisé par K.Smail

Vos admirateurs, les téléspectateurs, les « accros » de la série Achour El Acher, sommes

inquiets quant à l’état de votre santé, comment allez-vous Blaha( Benziane, alias « Nouri » ?

Mon cher frère ( akhi el aziz), sans vous alarmer, aujourd’hui j’ai été hospitalisé à l’hôpital militaire d’Ain Beida, à Oran. Je ne sais pas si je serais retenu encore longtemps ou subir une intervention chirurgicale…

Prompt rétablissement inch’allah…

Merci. Priez pour moi pour un prompt rétablissement. Je demande au peuple algérien de me souhaiter un rapide rétablissement. Je suis entre les mains de Dieu. Je compte sur vos prières, sur votre soutien.

« Nouri », revenez-nous vite…

« Allah ikhalik »( que Dieu vous garde) et passez le bonjour à la « djamaâ^ »( les gars) d’El Watan.

Nous avons besoin de « Nouri » pour Achour El Acher IV, V, VI, VII…inch’allah…

Inch’allah, je vous remercie. Cela me touche, vraiment. Dès que j’aurai subi cette opération chirurgicale, après la guérison, je reviendrai parmi vous, mes chers amis téléspectateurs. Nous ferons Achour El Acher saison IV, inch’allah. Nous réaliserons quelque chose de beau et de bien.

L’équipe de Achour El Acher III a hâte de vous revoir…

Ce sont mes frères et sœurs. Et Djaâfar Gacem, le réalisateur de Achour El Acher, pour moi, est un pilier de la culture et de l’Algérie. Nous ne voulons que du bien à ce pays. Merci beaucoup…


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