Elle qualifie de honte le rejet de la candidature de Abou El Fadhl Baadji

L’ONM réclame la mise du sigle FLN au musée



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Le rejet par l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) de la candidature du secrétaire général du FLN, Abou El Fadhl Baadji, pour les élections législatives du 12 juin, continue à provoquer des réactions.

Cette décision, largement commentée sur les réseaux sociaux, a suscité la réaction de l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM), qui revient à la charge en réclamant la mise au musée du sigle «FLN». Ce n’est pas la première fois que Mohand Ouamar Benelhadj, secrétaire général de cette puissante organisation, sort de sa réserve pour demander la suppression du sigle FLN du nom du parti du Front de libération nationale (PFLN).

Dans une vidéo publiée sur la chaîne de l’Organisation, Benelhadj n’a pas caché sa colère. Il a qualifié de «honteux» le rejet de la candidature de Baadji des prochaines législatives et regrette, par la même, la situation dans laquelle se trouve aujourd’hui le FLN. «Nous sommes arrivés au point où un responsable du FLN se présente aux élections et voit son dossier rejeté. C’est une honte», assène le porte-parole de l’ONM qui regrette l’évolution du FLN depuis 1962. «Cela dépasse le stade de la décadence, pour ne pas dire autre chose. Pire, la décadence est consommée», s’indigne Benelhadj.

Ce dernier convoque l’histoire et rappelle qu’en 1962, le seul critère pour adhérer au FLN était la participation à la Guerre de Libération nationale. Mais le parti, selon lui, est arrivé jusqu’à ne plus mériter le sigle FLN. «C’est ce qui nous a poussés il y a une année à demander le retrait du sigle de ce parti, parce que nous avons constaté que ceux qui sont dans les sièges du FLN sont d’indus occupants. Nous réitérons notre demande, le sigle doit rester propre», dit-il et le rejet du dossier de Baadji est une raison supplémentaire pour insister sur ce retrait. «Ce sigle doit être rangé pour l’histoire, parce qu’il fait partie de l’histoire et de la mémoire.

Avec le multipartisme, c’est terminé, le FLN appartient au peuple. Il faut le mettre dans un panthéon où il sera à l’abri des affairistes, des milliardaires et des trabendistes», glisse Benelhadj, qui considère les moudjahidine, à travers leur organisation, comme les héritiers légitimes de ce sigle.

«Le FLN n’a plus sa raison d’être aujourd’hui»

Pour le responsable de l’ONM, le FLN n’a plus sa raison d’être aujourd’hui. Cet avis est partagé par certains caciques de l’ex-parti unique et par des moudjahidine qui ont demandé, à maintes reprises, aux autorités de retirer le sigle FLN de la scène politique. Des partis politiques de différentes obédiences ont également réclamé la préservation du sigle FLN. Ils ont rappelé, dans ce sens, le contenu de la loi relative aux partis politiques qui «interdit l’utilisation des anciennes appellations des partis» et estiment que ce sigle «appartient à la nation et à la mémoire collective. Il est cité dans le préambule de la Constitution et dans l’hymne national. Sa place est au musée».

En 2020, le doyen du FLN et figure emblématique du mouvement de redressement au sein de l’ex-parti unique, Abdelkrim Abada, a plaidé carrément pour «la dissolution du FLN pour le sauver de la nouvelle direction».

Rappelons que le rejet de la candidature de Baadji est motivé par le fait qu’il n’a pas présenté de document justifiant sa position vis-à-vis du service national. Officiellement et selon des sources internes du parti, Baadji n’a pas effectué son service militaire.

D’aucuns s’interrogent quant à la réaction des autorités, vont-elles répondre favorablement aux appels des uns et des autres et mettre le FLN au musée ? Jusque-là, il n’y a eu aucune réaction…


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