Pousruite du Hirak à Alger et changement d’itinéraires



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Les partisans du Hirak ont poursuivi ce vendredi la manifestation à Alger, en dépit du jeûne, à travers les principaux boulevards et rues d’Alger centre, en changeant l’itinéraire en raison du dispositif de plus en plus imposant des forces de l’ordre à travers les semaines.

Un lourd dispositif des forces de l’ordre était déployé depuis le début de la matinée dans le centre de la capitale et dans les rues avoisinantes. Des policiers antiémeutes ont bloqué l’accès au tunnel des facultés et à celui de la rue Hassiba Benbouali, ainsi que l’esplanade de la Grande poste, devenus des lieux emblématiques pour les manifestants avant la suspension des marches populaire en raison de la pandémie de la Covid-19 en mars 2020,

Avant la grande prière du vendredi à Bab El oued un des principaux points de ralliement des marches hebdomadaires, était à nouveau sous haute surveillance policière. Vers 13h, la fin de la prière a annoncé le départ d’une première marche vers la Faculté d’Alger moins dense que les semaines précédentes en passant par la rue Asselah Hocine, d’ores et déjà quadrillée par la police anti-émeute et des dizains de policiers en civil.

Vers 14h30, une autre foule est arrivée de la rue Hassiba Benbouali, remontant la rue Charras pour descendre après de la rue M. Addoun et revenir vers la rue Hassiba. En tête du cortège, était déployée une large banderole: ” Je suis convaincu que mon droit d’être libre est plus important que tout le reste ».

Pour la première fois depuis le début du mouvement de contestation pacifique, les manifestants ont changé l’itinéraire de leur marche, qui se dirige habituellement vers la Grande poste, pour aller du 1er Mai vers Ruisseau en raison du déploiement des forces de l’ordre et afin d’éviter un contact. Or, la police s’est tout de suite déployée à l’extrémité de la rue Belouizdad.

Durant la marche qui coïncide avec la commémoration des événements du 8 mai 1945, les manifestants ont exprimé leur solidarité avec les éléments de la Protection civile notamment les 230 sapeurs pompiers suspendus par le ministère de l’intérieur, tout en réaffirmant leur engagement à poursuivre leur lutte pacifique «jusqu’à la réalisation de leurs revendications légitimes», à savoir : un Etat de droit, une transition démocratique, une justice indépendante et la liberté d’expression.

Interrogé par le Jeune indépendant, Zoubir Arous, sociologue et fidèle hirakiste, a affirmé que l’idée du changement est ancrée définitivement dans l’ADN des manifestants.

«Si le pays se trouve actuellement dans une situation critique, la faute n’incombe pas au peuple ou au Hirak, mais à ceux qui ont failli à leur mission politique, économique et sociale », a déclaré le sociologue, qui s’est dit étonné que « les responsables n’écoutent pas ces milliers de personnes qui réclament leurs droits chaque semaine dans les rues et au quotidien sur les réseaux sociaux».

Quant au jeune doctorant, Omar Merine, il a estimé que sortir dans la rue est la forme la plus directe d’un rejet populaire total de la gouvernance actuelle, «personne ne peut ni contrôler ni arrêter ce mouvement, et dire que le Hirak est une menace pour l’Algérie, n’est qu’un nouveau prétexte pour fuir la réalité ».

Mardi, la marche hebdomadaire des étudiants à Alger a été empêchée par la police qui a procédé à une dizaine d’interpellations.


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