Education nationale

Insertion de 30 000 contractuels de pré-emploi



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Le ministère de l’Education nationale poursuit le processus d’intégration des travailleurs selon la formule des «contrats de pré-emploi», largement présents dans le cycle primaire. 30 000 contractuels bénéficieront de cette opération d’intégration au niveau de 19 000 écoles primaires en tant que superviseurs pédagogiques.

Un système numérique pour suivre et contrôler toutes les étapes d’insertion en vue d’assurer la transparence de l’opération, selon des sources du ministère de l’Education. En effet, le processus d’intégration des bénéficiaires de l’aide à l’insertion professionnelle et sociale, en particulier ceux titulaires d’un diplôme universitaire, n’a pas cessé sur le terrain mais il se poursuit à un rythme sélectif et selon des conditions contrôlées et un plan de travail serré, et ce afin d’améliorer l’employabilité du secteur en couvrant tous les postes vacants et non soutenir «l’emploi aléatoire».

Cette même source a souligné que le «dispositif numérique», récemment inventé et développé afin de gérer toutes les étapes du rendez-vous, a contribué à l’accélération du processus d’intégration en assurant un suivi quotidien, ponctuel et précis de tous les dossiers des acteurs d’une wilaya à une autre, en surveillant les dossiers qui sont sur la liste d’attente ainsi que les dossiers signalés par les services de contrôle financier, en plus du suivi des dossiers étudiés au niveau de chaque wilaya.

Les services du ministère de l’Education nationale ont saisi l’approbation initiale du ministère des Finances pour ouvrir 30 000 nouveaux postes budgétaires pour sortir de la crise d’intégration dans le secteur, qui seront couverts par le projet de loi de finances complémentaire pour l’année 2021.

Il convient de noter que les services du ministère de l’Education nationale ont créé une «plate-forme numérique» pour recenser les travailleurs avec contrats de pré-emploi, et ce afin d’organiser, codifier et encadrer le processus sur le terrain. Et grâce à cette opération, 10 000 travailleurs sur 100 000 travailleurs au niveau national au niveau national ont été intégrés jusqu’à présent.

En ce qui concerne les modalités d’intégration, le comité sectoriel travaille actuellement pour trouver un ensemble de solutions pratiques pour classer ce dossier épineux en proposant la création d’un poste financier administratif complémentaire, comme le poste de «superviseur pédagogique» primaire par exemple – ils seront intégrés dans les conseils populaires municipaux pour être mis directement à la disposition des écoles primaires aux fins de soulager la pression sur les cadres qui font tout le travail face à la grave pénurie de personnel -, ou encore à travers leur insertion et leur emploi dans les communes et là, ils seront affiliés au ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, à condition qu’ils soient mis à la disposition des CEM ou des lycées afin de renforcer l’encadrement à leur niveau grâce à la création d’un poste d’administrateur, par exemple, selon une loi spéciale à promulguer et à préparer.

En ce qui concerne les catégories concernées par l’intégration, le dossier touche les conseillers pédagogiques, les superviseurs et les assistants pédagogiques, les professionnels ainsi que le personnel administratif.

Pour rappel, le 20 novembre 2019, le gouvernement précédent avait pris la décision de régler le statut professionnel de 400 000 travailleurs répartis au niveau national, mais le rythme de travail à l’époque était très lent, de sorte que le nouveau gouvernement, dirigé par Abdelaziz Djerad, s’est retrouvé face à un très lourd «héritage» et des dossiers en suspens. Par conséquent, aujourd’hui, le gouvernement est contraint de régler ce problème, selon des cadres juridiques appropriés.


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