Législatives

Création d’une structure chargée du protocole sanitaire



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La campagne électorale des législatives du 12 juin prochain  connaitra  la mise  en place d’une  cellule managériale composée de professeurs et  médecins spécialistes. Cette nouvelle structure est  censée valider et  veiller au respect du protocole sanitaire lors de ce rendez-vous électoral. C’est ce  qu’a affirmé le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (l’ANIE), Mohamed Charfi, lors d’un point de presse tenu en marge de sa rencontre, mercredi passé, avec les candidats des listes indépendantes. Il a fait savoir, dans la foulée, que le nombre total des listes de candidatures dépasse les 1700 listes et que l’opération de tri et des recours est toujours en cours jusqu’au 17 mai 2021.

« La campagne électorale des prochaines échéances se caractérise par la création d’une  nouvelle structure afin de prendre en charge l’aspect sanitaire de ce rendez-vous. Il s’agit d’une cellule managériale composée d’un professeur en médecine accompagné de deux maîtres-assistants au niveau central de l’Autorité des élections et d’un médecin spécialiste Covid-Manager dans chaque wilaya », a déclaré M.Charfi.

Ainsi, près de 58 médecins  entre maîtres-assistants et médecins spécialistes vont être mobilisés  dans le cadre de cette cellule pour accompagner l’ANIE et ses délégations locales dans l’organisation des échéances en question, une nouveauté qui n’existait pas lors du referendum de novembre 2020, a-t-il expliqué.

Charfi a estimé que la concurrence « rude » entre les listes des candidatures rend l’opération de l’organisation  « plus difficile », assurant que « les moyens nécessaires ont été mis en place »,  que ce soit en termes d’espace réservé aux affiches dans toutes les communes, de la définition de critères relatifs à la conception des listes, du nombre de l’assistance dans les salles dédiées aux meetings populaires etc.

Concernant  le financement des jeunes candidats de moins de 40 ans, le  président de l’ANIE a relevé qu’en plus des préoccupations communes avec les entités partisanes, les candidats indépendants  reçus mercredi passé ont soulevé la question de financement des jeunes candidats des listes indépendante pour avoir plus de clarification en la matière.  Il a fait, en substance, référence au décret  exécutif n°21-190 fixant les modalités de prise en charge, par l’Etat, des dépenses de la campagne électorale des jeunes  candidats  indépendants, publié le 5 mai dans le journal officiel n° 33.

Ce texte régimentaire précise, a-t-il ajouté, les dispositions  à même de répondre à ces préoccupations  et définit le rôle de l’ANIE  dans le contrôle du financement de la campagne électorale devant débuter le 17 mai prochain.  Ces dépenses sont inhérentes, selon le même texte, aux : frais d’impression des documents, frais d’affichage et de publicité, frais  de transport. Les aides de l’Etat consistent aussi aux moyens logistiques à mettre à la disposition de ces candidats,  à savoir les salles publiques et  les moyens de transport, sous condition de présenter une copie du  programme d’activités et de  déplacements prévus dans le cadre de la campagne électorale et  les factures pro-forma détaillées par nature des dépenses,  a été indiqué dans le texte de loi.

Aussi, le premier responsable de l’ANIE a fait savoir que les représentants des candidats indépendants, venus de neuf wilayas, ont abordé la question du  contrôle du scrutin du 12 juin et  leur participation à cette opération à travers, a-t-il  précisé, une présence personnelle des représentants des partis et des listes indépendantes pour contrôler et s’assurer, de visu, du bon déroulement de l’opération dans les bureaux et les centres de vote.

Pour rappel, quelques  jours avant la réunion avec les candidats indépendants, le président de l’Autorité les élections Mohamed Charfi avait reçu, le 9 mai,  les représentants de 18 partis politiques  pour débattre de la démarche prévue concernant les procédures à suivre en prévision de la campagne électorale. Mais pas que, puisque il a été question également des dossiers de candidatures rejetés et des possibilités de les réétudier avec « objectivité », notamment les cas de rejet relatifs aux  « liens avec les milieux des affaires », « la mauvaise réputation du candidat »,  et tant d’autres motifs justifiés par l’alinéa 7 de l’article 200 du code électoral.

 

 


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