Bien choisir ses graisses pour préserver son moral



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Les bons aliments
En sélectionnant correctement les produits que nous consommons, nous pouvons aider notre corps à mieux se protéger du stress. C'est notamment le cas des graisses.
Les lipides sont indispensables à de nombreux mécanismes physiologiques de notre organisme, y compris (et même plus encore) au niveau de notre système cérébral. Composé à 60 % de lipides, le cerveau est en effet l'organe le plus gras de notre corps. Les lipides sont particulièrement présents au niveau des membranes neuronales. Pour fonctionner de façon optimale, ces membranes doivent être souples, et cette souplesse dépend en grande partie de la qualité et de la quantité des acides gras apportés par l'alimentation. Autant dire que pour bien fonctionner, notre cerveau a besoin de graisses, et de bonnes graisses. A l'instar de tous les autres systèmes physiologiques de notre corps, le système cérébral ne déroge pas à la règle quant au tri entre les bons et les mauvais acides gras.
Les acides gras saturés (lait entier, beurre, crème fraîche, fromages, fritures, chips, pâtisseries et viennoiseries industrielles,  graisse des viandes, etc.) rigidifient ces fameuses membranes cellulaires et altèrent la qualité des 
échanges entre les neurones. Ils réduiraient également notre capacité à sécréter de la sérotonine et sont pourvoyeurs de radicaux libres, néfastes à tous les niveaux. 
Idem pour les acides gras trans, ou graisse hydrogénée qu'on retrouve dans les produits industriels.
En pratique, on évite ce genre de produits, mais aussi les produits laitiers en trop grande quantité.
Les acides gras mono-insaturés (huile d'olive, huile de colza, noisette, noix, amande, avocat...) sont bénéfiques pour le cerveau, en quantité modérée.
Ils participent à la bonne fluidité des membranes, 
à la mémoire.
En pratique, on utilise, pour la cuisson, de l'huile d'olive, qui contient de l'acide oléique. Les acides gras polyinsaturés (les fameux oméga-6 et oméga-3) sont sans conteste les amis du cerveau, à condition qu'ils soient bien équilibrés. Ils jouent un rôle central dans la construction et le fonctionnement des cellules de notre cerveau. 


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