Education

le FNTE exige un salaire minimum de 75 000 DA 



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La Fédération nationale des travailleurs de l’éducation (FNTE) dénonce la forte dégradation du pouvoir d’achat des travailleurs du secteur et réclame un salaire minimum de 75 000 DA pour l’ensemble des enseignants. 

La crise économique et financière que connaît le pays a affecté bon nombre de citoyens qui font déjà face à la détérioration du pouvoir d’achat. La pandémie de la Covid-19 a davantage compliqué les choses. Une situation qui, d’ailleurs, a poussé beaucoup de travailleurs dans divers secteurs, notamment celui de l’éducation, à opter pour des mouvements de grève et des rassemblements un peu partout à travers le territoire national, et ce afin de réclamer, entre autres, une hausse salariale. Le secrétaire général du FNTE, Ferhat Chabekh, qui s’exprimait en marge de la réunion tenue le 16 mai par le ministre de l’Education nationale, a insisté sur l’urgence d’une revalorisation salariale en Algérie. Il a exigé un salaire minimum de 75 000 DA.

«Avec la forte augmentation des prix de certains produits alimentaires, il n’est plus possible pour un enseignant de joindre les deux bouts. Les syndicats ont donc émis une proposition commune au ministre de l’Education», a indiqué M. Chabekh dans une déclaration à la presse. Le syndicaliste a qualifié les salaires perçus par les enseignants de «très défectueux». «A vrai dire, nous avons expliqué à M. Ouadjaout qu’il n’est plus concevable que les enseignants touchent quelque 32 000 DA. Leur rémunération doit être élevée à 75 000 DA», a-t-il expliqué. Pour rappel, la question de la baisse du pouvoir d’achat et de la revalorisation du salaire minimum des enseignants a été soulevée par toutes les formations syndicales du secteur.

Ces dernières se mobilisent actuellement pour faire entendre leur voix et réitérer leurs revendications socioprofessionnelles, dont la hausse du salaire minimum des enseignants.

Cette situation interpelle au plus haut point les autorités du pays, qui sont pleinement conscients de l’ampleur et de la complexité des problèmes auxquels sont confrontés cette catégorie de travailleurs. En effet, le gouvernement avait promis d’élaborer une stratégie d’ensemble, mais cela n’a su convaincre les protestataires qui ont décidé de ne pas faire marche arrière jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause. Pour sa part, Mohamed Ouadjaout, en tant que premier responsable du secteur, ne semble pas prêt à baisser les bras et continue à inviter les partenaires sociaux pour des réunions bilatérales en vue de débattre les revendications soulevées par les travailleurs du secteur et trouver des solutions.

 

 

 

 


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