Le Brent à plus de 71 dollars



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Les cours du pétrole évoluaient en baisse mardi après avoir atteint des nouveaux sommets la veille, le recul des importations chinoises de brut pesant davantage que les difficultés rencontrées dans les négociations sur le nucléaire iranien.Mardi matin, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 71,13 dollars à Londres, en baisse de 0,50% par rapport à la clôture de lundi.

A New York, le baril de WTI pour le mois de juillet perdait 0,45% à 68,92 dollars. La veille en séance asiatique, le WTI a atteint 70,00 dollars le baril pour la première fois depuis octobre 2018, quand le Brent a culminé à 72,27 dollars, au plus haut depuis mai 2019. Certains investisseurs “s’inquiètent d’une possible fragilité de la reprise mondiale de la demande de pétrole brut au lendemain de données indiquant que les importations de pétrole en Chine ont diminué en mai”, explique Avtar Sandu, analyste.

Selon les données des douanes chinoises, les importations de pétrole ont augmenté en yuans investis mais le volume de brut importé a en effet fortement reculé en millions de barils, selon les calculs de l’agence Bloomberg.

“Cela suggère que les raffineurs chinois sont réticents à importer aux prix actuels et préfèrent plutôt réduire les stocks”, ont relevé les analystes, Warren Patterson et Wenyu Yao, qui préfèrent cependant “attendre les données sur la production industrielle dans le pays plus tard dans le mois” pour se faire une idée plus précise. Du côté de l’offre, la politique prudente d’augmentation de la production des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de leurs alliés de l’Opep+, réaffirmée lors du précédent sommet mardi dernier, est également favorable aux prix de l’or noir.

Les difficultés rencontrées dans les négociations avec Téhéran sur le nucléaire iranien, qui éloignent d’autant la possible levée de l’embargo sur son industrie pétrolière, confortait aussi l’idée d’une offre contenue à court terme.

Les Etats-Unis ont affirmé lundi, par la voix du secrétaire d’Etat américain Antony Blinken lors d’une audition parlementaire à Washington, ne toujours pas savoir si Téhéran veut vraiment revenir au respect de ses engagements.

 

 


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