Localité de Dergana

La nouvelle cité sans crèche 



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La nouvelle cité de Dergana (sur la RN 24), a accueilli près d’un millier de familles recasées dans le cadre des opérations de relogement lancées par la wilaya. Cependant, l’absence d’une crèche pénalise les nouveaux habitants, qui sont contraints de se rabattre sur les crèches des communes limitrophes ; «Avant d’aller au travail, je suis obligé de passer par le centre-ville de Dergana pour déposer mes enfants dans une crèche publique», confie une résidante de la cité.

La capacité d’accueil de cette crèche étant limitée, les parents des enfants préfèrent déposer leur progéniture dans les garderies et les crèches de leurs anciens lieux d’habitation, ou carrément dans des nurseries improvisées dans les appartements de la cité. «Je dépose ma fille de deux ans dans une nurserie qui se trouve dans la cité.

C’est une femme au foyer qui se charge de garder les enfants», assure une enseignante. D’autres parents préfèrent déposer leurs enfants dans des crèches se trouvant à Bordj El Kiffan, à Heuraoua ou à Réghaia. «Au moins, j’ai mes parents qui habitent à proximité de la crèche. En cas de problème ils sont sur place. Ils peuvent intervenir à tout moment», affirme-t-elle.

Cette situation prévaut également dans la plupart des nouvelles cités de la capitale. Réalisées récemment, ces lieux d’habitation accusent un manque flagrant en matière de structures et d’établissements devant faciliter la vie des résidents.

«La cité a été réalisée en l’espace de quelques mois seulement. Mais n’a été paradoxalement pas dotée de structures telles que les crèches, les centres de santé ou encore les maisons de jeunes et les centres culturels», déplore un résident, qui lance un appel aux autorités compétentes afin qu’elles comblent ce déficit : «Les assiettes foncières ne manquent pas dans la cité. Les pouvoirs publics ont réservé des parcelles qu’ils ont entourées de haies sur lesquelles des écriteaux ont été placardés, indiquant que ces parcelles sont réservées pour tel ou tel équipement public».


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