Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, qui a nié, hier à Alger, l’existence d’une crise de l’oxygène médical, a reconnu que les autorités du pays étaient prises de court par le variant Delta du coronavirus, plus contagieux. «Le nombre des contaminations a augmenté de manière fulgurante depuis le mois de juillet.
Il n’y pas un déficit d’oxygène médical, mais il y a eu une demande très importante sur ce produit vital. De nombreux cas contaminés par le variant Delta arrivaient aux hôpitaux dans un état avancé, dans lequel leur corps ne pouvait pas recevoir d’oxygène, même si des appareils respiratoires étaient placés pour eux, en raison du dommage causé aux poumons. Ce qui amène les autorités sanitaires à fournir ce produit au profit des cas guérissables», a souligné le ministre de la Santé lors du lancement de la campagne de vaccination au niveau de l’Ecole nationale supérieure du tourisme (ENST) à l’hôtel Aurassi. «Les décès enregistrés actuellement sont causés par l’agressivité du virus et non par le manque d’oxygène.
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