Des obsèques a minima



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Les obsèques de Bouteflika se dérouleront ainsi dans cette atmosphère étrange, entre dispositif tendu, cérémonie ultra-officielle et pratiquement à huis clos, en l’absence de la quasi-totalité des médias.

Dimanche 19 septembre 2021, 11h25. Nous venons de débarquer au cimetière El Alia, à l’est d’Alger, pour l’enterrement de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika – Allah yerahmou –, décédé vendredi dernier à l’âge de 84 ans.

A peine prenons-nous congé de Hocine, notre accompagnateur, la police nous enjoint d’aller rejoindre nos confrères massés derrière une longue barrière de sécurité, en face de l’entrée principale. Cette zone, parsemée de quelques arbres fraîchement plantés, est réservée au public et à la presse. Aux abords du cimetière, le dispositif de sécurité est impressionnant.

Le périmètre qui va de Mohammadia à El Alia est entièrement quadrillé par des fourgons de police. Des unités d’élite, des brigades de la BRI, de la Gendarmerie nationale, de la Garde républicaine, de la sécurité présidentielle, auxquelles s’ajoutent des membres des RG, des policiers en civil contrôlent minutieusement le secteur. Et au milieu de tout ce dispositif spectaculaire, des cortèges de 4×4, de jeeps et de motards escortant des berlines noires aux vitres fumées défilent à vive allure.

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