Confisquer aux ripoux leur retraite confortable !



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Souvenons-nous qu’en 2017, à la veille des dernières municipales, pas moins de 200 maires étaient poursuivis en justice. Peu importe qu’ils l’aient été pour mauvaise gestion ou pour tout autre délit. Dans tous les cas, ils n’ont pas été conviés à conter fleurette au juge du coin. Quant à savoir ce qu’ils sont devenus et s’ils ont su plaider leur cause et amadouer le tribunal, parions qu’une majorité d’entre eux n’a pas été bousculée plus que cela. Parions que lesdits élus locaux convoqués jouissent d’une pleine liberté et que personne ne les aura inquiétés. Leur réclamer  de rembourser ce qu’ils ont engrangé aux dépens de leurs administrés ? Les affaires scabreuses qui se suivent, même si elles ne se ressemblent pas, sont battues en brèche par celles, plus récentes, qui les détrônent. Si une suite avait, depuis, été donnée au sort de ces maires, l’information aurait fait grand bruit. On aime bien faire du tapage quand des  condamnations sont prononcées. Seulement voilà ! Les histoires, quoique nombreuses, de mauvaise gestion et de corruption vont à un tel rythme qu’elles s’enterrent les unes les autres. L’ampleur des dégâts qu’elles auront causés perd de son attrait quand le statut de la personne incriminée supplante celui de la personne à laquelle il succède. Il va sans dire que plus une affaire prend du temps, plus elle joue en faveur de la défense, de la partie civile et de l’oubli. Les histoires récentes détourneraient-elles l’attention de celles qui traînent en longueur ? Il y a quelques jours, par exemple, le correspondant du Soir d’Algérie à Béchar rapportait l’arrestation,  tenez-vous bien, du fils d’un ex-élu municipal. L’article parlait de l’arrestation de deux barons de la drogue, le fils d’un ex-adjoint de président d’APC de Béchar et son complice, un «riche commerçant de la même ville», disait-il ! Sans doute, un vulgaire petit dealer, devenu grand puis élevé au rang de riche commerçant, lorsqu’il a eu l’opportunité  d’inonder le territoire de sa came. Pour réussir sa promotion sociale, il s’est  acoquiné avec le fils de l’adjoint du maire. Si ce n’est toi, c’est donc ton fils ? 
M. B.

 


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