L’Espagne à la tête d’une coalition pour la création d’un Etat palestinien



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L’Espagne a pris la tête d’une coalition de plusieurs pays ayant décidé de reconnaitre officiellement l’Etat palestinien indépendant six mois après le début de l’agression sioniste à Gaza ayant fait plus de 32 000 morts en majorité des femmes et des enfants.

Les dirigeants de l’Espagne, de l’Irlande, de Malte et de la Slovénie sont les plus déterminés à reconnaître l’État de Palestine, « seul moyen de parvenir à la paix et à la sécurité » dans la région, estiment-ils.

L’Espagne, l’Irlande, Malte et la Slovénie se disent prêtes à reconnaître l’Etat de Palestine. Les quatre pays se sont réunis récemment en marge d’un sommet à Bruxelles pour mettre en forme leur « volonté de reconnaître la Palestine », une cause qui de plus en réclamée par de nombreux pays dont l’Algérie.

« Nous sommes d’accord pour dire que le seul moyen de parvenir à une paix durable et à la stabilité dans la région est de mettre en œuvre une solution à deux États, avec des États israélien et palestinien vivant côte à côte, dans la paix et la sécurité », peut-on lire dans une déclaration commune.

Le Premier ministre irlandais Leo Varadkar a également confirmé en février qu’un groupe d’États membres était en pourparlers pour reconnaître formellement la Palestine afin de permettre « une négociation plus équitable » lorsque la guerre prendra fin.

Bien que l’UE soutienne la solution dite à deux États, elle n’a pas encore soutenu unanimement la reconnaissance d’un État palestinien.

Depuis le début de la guerre à Gaza, l’Irlande et l’Espagne ont exprimé à plusieurs reprises leur volonté de reconnaître la Palestine et ont été les fers de lance des efforts visant à durcir la position de l’UE à l’égard d’Israël face au nombre de victimes des combats dans l’enclave palestinienne.

En déplacement à Bilbao, au Pays basque, il y a quelques jours Sánchez a affirmé que son exécutif reconnaîtra l’État de Palestine d’ici à la fin de son mandat, en 2027. Une intention qui s’inscrit dans une cohérence en faveur de la Palestine et du peuple palestinien et contre l’invasion de Gaza par Israël.

Le leader socialiste a promis en novembre dernier que son nouveau gouvernement ferait de la reconnaissance du statut d’État palestinien sa principale priorité en termes de politique étrangère.
« Je veux vous dire à tous que cet héritage que José Luis nous a laissé est le même que nous défendons depuis le gouvernement à Gaza. Le respect du droit international par l’Israël. La cessation de la violence, la reconnaissance de l’État Palestinien et l’arrivée de l’aide humanitaire », a fait savoir Sanchez.

Dans cette logique, le leader socialiste espagnol estime que l’unique solution pour stopper ce conflit sanglant est la création de deux États, ce qui bien entendu implique à ses yeux la reconnaissance formelle de l’État palestinien. Déjà en 2014, la chambre basse du Parlement à Madrid, alors dominée par la droite, avait déjà voté cette intention.

Le leader espagnol est le plus haut responsable européen le plus connu à condamner Israël pour son attaque contre Gaza, rejoint uniquement par des politiciens en Irlande et en Belgique.
En décembre, Sanchez a déclaré qu’étant donné « les images que nous voyons et le nombre croissant d’enfants qui meurent, j’ai de sérieux doutes qu’Israël respecte le droit international humanitaire ».

Après sa réélection en novembre dernier, pour un mandat de quatre ans, Pedro Sanchez avait annoncé, dès son investiture, comme premier engagement à l’international, que son nouveau gouvernement allait  » travailler en Espagne et en Europe pour la reconnaissance d’un État palestinien.  »

Il faut rappeler que le ministre espagnol des affaires étrangères, José Manuel Albares, a fait savoir que Madrid a suspendu toutes les exportations d’armes vers l’entité sioniste depuis le 7 octobre de l’année dernière, lorsque les forces israéliennes ont commencé leur bombardement sauvage suivi de l’invasion de Gaza suite à une opération lancée par le groupe de résistance palestinienne en territoire occupé par Israël.

Le chef de la diplomatie espagnole a également annoncé que le gouvernement de son pays a décidé d’imposer des sanctions contre des colons extrémistes israéliens reconnus coupables d’avoir menés des actes criminels contre les civils palestiniens en Cisjordanie.

Depuis octobre des centaines de milliers de manifestants ont envahi les rues de plus d’une centaine de villes espagnoles, parmi lesquels figuraient des résidents algériens. Cette mobilisation impressionnante constitue un soutien sans précédent en faveur de la Palestine depuis le début de l’agression menée par Israël contre la population de Gaza le 7 octobre dernier.


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