La justice algérienne utilise l’arabe comme langue de travail alors que les expertises se font généralement en français. Une situation ‘’paradoxale’’ qui n’est pas sans conséquences sur le bon fonctionnement des procès et de l’instruction. Problèmes de terminologie au procès de Khalifa Bank La justice algérienne utilise l’arabe comme langue de travail alors que les expertises se font généralement en français. Une situation ‘’paradoxale’’ qui n’est pas sans conséquences sur le bon fonctionnement des procès et de l’instruction. Rien que pour l’exemple, le problème de terminologie s’est posé, avec acuité, dès le premier jour du procès. Le principal accusé de l’affaire Khalifa (Abdelmoumen Khalifa) a déclaré, lors de son audition, que la banque BDL a accordé en 1991, à son entreprise de médicament, des facilités de caisse et non pas de crédit. « C’est entièrement différent », a-t-il dit au juge, alors q...